
Le New Economic Model
En 2003, Mahatir se retire de la vie politique après un long règne de 22 ans, il quitte la vie politique sur un discours resté célèbre en raison de son agressivité à l'encontre d’Israël et de la population juive. Son bilan économique est impressionnant et la Malaisie est désormais l'un des pays les plus riches du Sud-est asiatique. En revanche, vers la fin de son mandat, Mahatir était de plus en en plus critiqué par les investisseurs occidentaux et les instances internationales, qui lui reproché ses politiques nationalistes qui contrôle les entrées et sorties de capitaux, et rend difficile l’implantation dans le pays.
Son successeur est Abdullah Badawi, issu du même parti que Mahatir, le fameux United Malays National Organisation (UMNO), mais qui a un profil différent que son prédécesseur. En effet, lors de la confrontation entre les nationalistes de Mahatir et les libéraux d’Anwar, celui-ci prend position pour ces derniers. Lors de sa prise de pouvoir, il décide de mettre fin à la politique de grands travaux de Mahatir et souhaite mettre fin à la NPE. Il prend clairement le parti des libéraux en souhaitant attirer de nouveau les capitaux étrangers, et met fin à la politique de soutien des petites industries. En revanche il soutient le développement de l'agriculture et des biotechnologies, dans l'objectif de moderniser l'économie. Il signera par ailleurs un accord de libre-échange avec le Japon en 2005.
En 2009, Mohammad Najib Abdul Razak prend le pouvoir, et souhaite promouvoir un nouveau programme économique qui vise à: « transform the Malaysian economy to become one with high incomes and quality growth by 2020 » . Il souhaite faire de la Malaisie un pays develloppé sur le modèle de Singapour qui abandonnerait progressivement ces industries de seconde main (textile...) pour se spécialiser dans les hautes technologies, grâce une augmentation de la productivité et des revenus.
e plan tire un trait sur le passé en mettant en partie fin aux droits spéciaux des Bumiputras (baisse des quotas de malais dans les entreprises...), et en accordant des conditions complaisantes avec les investisseurs étrangers. Elle se suit aussi d'une vague de libéralisation économique dans les secteurs bancaires, des télécommunications...



