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L'ombre d'une menace écologique, la politique de réaménagement du territoire malaisien

 

 

    Comme nous l'avons dit précédemment, la Malaisie est un berceau environnemental. En 1900, elle dispose de l'un des plus grands espaces verts d'Asie du Sud-Est, grâce à son climat tropical abondant en eau de pluie et une terre propice au développement des forets. Malgré ses attributs, la croissance dont elle bénéficie requiert un aménagement du territoire, qui nécessite la destruction de certains de ses habitats naturels.

   

 

    Actuellement, le plus grand exportateur de bois tropicaux et d'huile de palme, la Malaisie amorcent des politiques de réaménagement du territoire dès 1957 après avoir acquis son indépendance. Elles sont ensuite amplifiées en 1971 par le New economic policy qui vise a créé une classe de propriétaire terrien malais. C'est à travers un organisme étatique, la FELDA (Federal Land Developpement Authority) que ces politiques vont s'appliquer. Son but premier, est de développer l'agriculture commerciale, de manière à détruire les petites exploitations en créant des grands domaines agricoles. Néanmoins, cette restructuration va s'effectuer à travers un coût écologique, celui de la déforestation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Les forêts ne sont pas les seuls éléments de la biosphère malaisienne menacés. L'augmentation de l'activité industrielle rejette des déchets polluants à leurs tours les fleuves, rivières et littoraux. Ces activités polluantes vont alors avoir un impact sur l’écosystème aquatique. Ainsi, on observe une baisse de l'activé du rendement de la pêche.

 

    Les attraits de l'Asie du Sud-Est et en particulié de la Malaisie, pour les industries étrangères ne se limite pas seulement à la main d'oeuvre bon marché ou de une faible régulation sociale du travail. Les régulations environemental deviennent de plus en plus couteuse dans les pays du Nord pour les entreprises du secteur primaire et secondaire. C'est alors vers les pays a faible régulation environemental comme la Malaisie vers lesquels ils vont se tourner de manière à continuer leurs activité avec un faible cout de production. Comme le souligne l'INSEE dans son document régulation environement et choix de localisation des groupes francaisenvirons 25% des entreprises francaises choisissent de délocaliser leurs productions de manière à countourner les mesures environemental européenne.  On parle alors de pollution harbour, une zone ou les entreprises peuvent polluer à leur guise, bénéficiant des faibles régulation environemental pour limiter leurs cout de production.

 

   Pour voir l'impact de ces activités, il suffit d'aller sur les plages de Port Dickson ou de Melaca pour observer des résidus de pétrole flottant sur la mer. Cela va alors affécter d'une part la biodiversité aquatique environante et d'autre part, l'économie touristique. Ou encore, se promener aux alentours de Kuala Lumpur pour voir la riviére Klang transformé en ruisseaut boueux malodorant à cause de l'urbanisation a croissance exptonantielle déchargeant déchets et produits chimiques dans ce cours d'eau autrefois porteur de d'eau douce potable. Ces impactent environementaux sont alors visible et une nuissance dans le quotidient. Lorsque on ouvre notre robinet a Kuala Lumpur, il n'est pas étonnant d'avoir une eau jaunatre qui en sort.

 

 

     En effet, la conception d'une agriculture commerciale requiert une déforestation par brûlis. Cela consiste à brûler les forêts de manière à disposer de champs vierge et fertile propices à la plantation agricole. Les produits agricoles récoltés sont ensuite exportés vers les principaux clients commerciaux de l'État malaisien au détriment de l'agriculture vivrière. À travers ce processus, la Malaisie est victime d'un déboisement de 20 000 hectares par an.

 

     Ce n'est pas seulement la faune et la flore qui est menacée par cette politique, mais aussi certains groupes ethniques vivant dans ces espaces verts, comme leurs ancêtres auparavant. C'est le cas pour les Orang Asli, un peuple sédentaire vivant de chasse et de cueillettes traditionnelles, qui voient leurs terres ancestrales détruites de manière à créer des plantations agricoles. Les forêts, leurs milieux de vie, sont alors détruits, remplacés par des cultures d'huile de palme ou d’hévéa, cultivé par des propriétaires malais.

    Le réaménagement du territoire n'est pas seulement le seul facteur de pollution environemental. La baisse des couts de transports et le développant économique des pays avoisinant ont amplifié les flux touristiques de la région. Une hausse du tourisme est certes interéssant pour l'Etat malaisien d'un point de vue économique. Cependant, il entraine aussi une pollution environemental.

 

Ci-dessus, le haze malaisien causé par la culture par brulis.

Le pourcentage de perte de milieu forestié en Indonésie et en Malaisie entre 2000 et 2010

Ci-dessus, une culture d'huilde palme

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