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Le bouddhisme en Malaisie

 

    Le bouddhisme quant à lui est pratiqué majoritairement par l'ethnie sino-thaïe et rassemble 20% de la population suivant une religion en Malaisie. Importée par les différentes migrations chinoise et thaïe, elle occupe la place de la deuxième grande religion en Malaisie. On observe alors un échange culturel frontalier entre la Thaïlande et la Malaisie puisque la majeure partie des bouddhistes se trouve au nord de la péninsule.On retrouve le phénomène contraire au sud de la Thaïlande.

 

    Le Bouddhisme détient une vision du monde particulière. En effet, dans cette religion il n'est pas question de dieu anthropomorphique, mais d'un modèle à suivre. Penchons-nous alors sur la principale figure de leurs cultes, Boudha.

Le premier Boudha est Siddhartha Gautama, un prince népalais du VI siècle avant Jésus-Christ. Celui-ci était alors confiné dans son palais par son père, de peur qu'il découvre les vices et la corruption du monde extérieur. 

 

    Siddhartha s'échappe un soir et découvre un monde perfide qui le répugne. Il part alors pour l'Inde et va méditer pendant une partie de sa vie dans un foret, à la recherche de réponse. Il s'assit alors sous un figuier, l'Arbre de l'Illumination, le Bodhi pour les bouddhistes et médita. Après 49 jours, il se réveilla, il avait atteint le stade de  l'Éveil (Nirvana), il devient le premier Bouddha. Siddhartha écrivit alors le chemin à suivre pour atteindre l'Éveil à travers les Quatres Nobles Vérités.

 

 

    C'est donc à travers ces préceptes que les bouddhistes prient, de manière à atteindre le Nirvana. Bouddha n'est donc pas un dieu, mais un homme qui, par sa méditation, a atteint une conscience supérieure. C'est donc un modèle à suivre plutôt qu'une divinité anthropomorphique.

 

    En Malaisie, les bouddhistes ont donc une culture bien différente des autres. En effet, leurs conceptions du monde s'opposent à celui de l'Islam monothéiste et de l'Hindouisme polythéiste. Ces différences peuvent alors être source de tension comme cela fut le cas en 2013 lorsque des bouddhistes ont prié dans une salle réservée aux musulmans. Cependant, ces tensions sont mineures et on assiste dans l'ensemble à une cohabitation pacifique et une assimilation civile complète. Ainsi, à Penang, de nombreux temples bouddhistes se juxtaposent à des mosquées et temples hindous sans réel conflit.

 

 

Le temple bouddhiste de Ke Lok Si à Penang en Malaisie

Un rassemblement de Bikshu (moines bouddhistes) en pleine méditation

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