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Présentation économique de la Malaisie

 

 

   La Malaisie est considérée comme un NPI, soit un nouveau pays industrialisé, et ne fait désormais plus partie du tiers-monde depuis les années 90, on préfère désormais parler de pays émergent.

Cette expansion économique est due à un schéma économique préétabli amorcé par le Japon, ensuite par les quatre dragons, et enfin par les tigres du Sud-est asiatique (Phillipines, Indonésie, Malaisie...). Ce succès repose aussi en partie sur les ambitions de la nouvelle politique économique mise en place en 1969 et plus particulièrement sous le règne de Mahatir; politique qui sera analysée par la suite.

 

     Malgré sa faible puissance démographique (30 millions d'habitants), la Malaise est devenue le troisième pays le plus riche de l'Asie du Sud-est après Singapour et Bruneï, avec un PIB de 312 milliards de dollars soit 13% du PIB total de l'ASEAN; et selon le FMI, la Malaisie est actuellement la 36ème puissance économique mondiale. Son économie est diversifiée avec une forte base industrielle, et un secteur tertiaire dynamique et en pleine expansion, très ancrée dans le système commercial international. Néanmoins, l'économie malaisienne est encore très dépendante de ses ressources en hydrocarbures, comme en témoignent la puissance du groupe pétrolier Pétronas, et les Pétronas Towers, qui sont le reflet de la puissance économique malaisienne.

 

    En dépit de la secousse de la crise financière (1997 et 2009), la Malaisie enregistre depuis plusieurs années une croissance solide généralement comprise entre 5 et 7%. Elle repose sur le dynamisme de sa demande interne et de ses exportations, malgré le récent ralentissement de celle-ci.

 

Le tableau ci-dessous représente le taux de croissance anticipée par semestre sur les trois dernières années. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                     Faut-il investir en Malaisie?

Réponse avec cette petite capsule qui présente des industriels qui se sont implantés dans la région. 

    En effet, le déclin des exportations est une orientation voulue par le gouvernement qui souhaite réduire la dépendance de son économie aux ressources naturelles. La Malaisie a toujours été un pays exportateur, elle fut par ailleurs pendant longtemps le premier pays exportateur d'étain dans le monde; mais face à l'érosion de sa valeur, elle a su diversifier son offre. Désormais, elle exporte du caoutchouc, du thé, de l’hévéa, du pétrole extrait en off-shore, mais surtout de l'huile de palme où elle est actuellement la première exportatrice mondiale. Le secteur touristique est aussi en pleine explosion et constitue une source de devises croissantes pour le gouvernement.

 

     Néanmoins le succès économique malaisien repose depuis plusieurs décennies sur un programme discriminatoire de préférence nationales pour les Bumiputras ('fils du sol' en malais), et visant à écarter des sphères économiques les populations chinoises. Inscrit dans la constitution, ces priorités constituent des entraves à l'investissement, et polarisent des populations déjà très fragmentées. En réaction, le premier ministre a récemment lancé un nouveau programme de réformes économiques visant à remplacer la NEP de 1969, dénommé le 'New Econmic Model'.

 

      Cet ambitieux programme vise à faire de la Malaisie un pays à hauts revenus d'ici 2020, notamment en doublant le PIB par habitant en dollars, et en passant d'une économie semi-industrielle à une économie de la connaissance, fondée sur les services tertiaires (et la finance notamment en devenant un pôle de la finance islamique) et les hautes technologies. 

 

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