
Le détroit de Malacca
La Malaisie, détient dans son territoire l'un des nœud commercial les plus emprunté au monde, le détroit de Malacca. Plateforme des échanges entre l'Europe et l'Asie, il est situé entre la Malaisie et l'Indonésie. Fruit d'un litige politique, il est source de revenus pour les États dus aux taxes commercial qu'ils perçoivent pour chaque transport maritime. L’Indonésie et la Malaisie se disputent donc l'appartenance de ce détroit, de manière a toucher ses recettes fiscales depuis leurs indépendance. Effectivement, depuis 1958 les deux États clament l'appartenance du détroit à leurs territoires respectif.
Cependant, le détroit devient une route commercial international suite a la Convention de Montego Bay en 1982. Il ne peut être approprié par un État, ne peut être taxer et doit garantir l’accès à tous. En contrepartie, les États empruntant le canal doivent garantir la sécurité et le respect de l'environnement de la Malaisie et l'Indonésie. Cette conclusion soulève donc un certains litige entre loi international et souveraineté national.
Néanmoins, un autre problème a fait son apparition depuis les années 70, celui de la piraterie.


Effectivement, de plus en plus de pirates ont fait leurs apparitions dans la région. C'est alors dans le détroit de Malacca que cet acte de banditisme maritime va s’illustrer et ne va être qu'éradiqué qu'au début des années 2000. Néanmoins, cette activité est toujours pratiquée dans la région.
La piraterie moderne dans le détroit de Malacca se voit augmenter exponentiellement à partir des années 1980. En effet, une partie du matériel militaire acheminé pour la guerre du Vietnam est resté dans la zone et est tombé aux mains de pécheur en quête de profit rapide. Les fusils et les moteurs de bateau militaire leurs ont donc permis de bénéficié du matériel requis pour effectuer des raides maritimes sur les navires marchands et pécheurs.
L'International Maritime Organization (IMO) bénéficie alors d'une succursale à Kuala Lumpur pour lutter contre cet acte. Son but va alors être de recenser les activités de piraterie de manière à diriger les forces armées vers les zones de danger. Elle va aussi servir d’intermédiaire entre les États pour faciliter le recensement et pour cartographier les endroits ou résident cette activité de manière à lutter plus efficacement. Bien que ses actes se soient soldés par une réussite dans le détroit de Malacca, les États concernés sont réticents à intervenir, dus à un coût d'intervention supérieur au résultat.