L'islam en Malaisie
L'islam, comme nous l'avons vu dans la partie histoire, a commencé apparaître au cours du XV siècle importé par les marchands arabes dans la péninsule. Elle se répandra ensuite exponentiellement de manière à devenir la religion d'État en 1957.
L'Islam établit une vision monothéiste de la religion. Basée sur les récits du prophète Mahomet, retranscrit dans leurs livres sacrés du Coran, elle a pour dieu unique Alha. Elle établit un lieu de culte dans la mosquée, de grand sanctuaire composé d'une structure principale en forme de dôme principale, entouré de minarets. Les croyants doivent alors prier cinq fois par jour en faisant face à La Mecque. Le jour de culte est le vendredi.
La mosquée du jour à Kuala Lumpur
Autres ces rites, qui ne décrit en rien le comportement individuel de la religion, à part les embouteillages gigantesques dans Kuala Lumpur le vendredi, c'est l'idéologique qui se dégage de l'Islam qui va nous permettre de comprendre certaines caractéristiques comportementales des Malais musulmans, les Bumiputra.
L'Islam en Malaisie est pratiqué majoritairement par les Bumiputra et une minorité chinoise. Ayant une forte influence sur le sentiment nationaliste et sur la communauté malaise, elle a donné naissance à un certain type de littérature, le Sastera Islam dans les années 70.
Cette littérature va alors véhiculer l'idéologie musulmane qui sera axée sur les principes du Coran. Selon l'auteur, l'idéologie transmise est dans un premier temps, la toute-puissance d’Alha. En effet, cette littérature a pour but de mettre en garde les fidèles contre les délits idéologiques qui peuvent s'opposer à l'Islam. Ainsi, on retrouve le vol, le meurtre, mais aussi l'homosexualité comme crime qui seront punie par la main de Alha. Cela permet donc d'émettre la supposition d'une communauté musulmane liée par un ensemble de principes commun en vertu d'une loi sacrée, qui foudroie les infidèles qui ne la respectent pas.
Ainsi, on peut remarquer l'impact de cette culture dans loi étatique malaise qui interdit tous musulmans de participer à des jeux de hasard ou de consommer des drogues, cette dernière étant passible de peine de mort.
La mosquée de cristal à Kuala Lumpur